9/ Maintenant que la structure est terminée il faut passer à la finition. Pour cela j'y ai rajouté des pièces de finition pour les emplantures. Ces pièces n'ont pas de fonctionnalité à part l'esthétique. Elles sont faites à partir d'un gabarit au profil de l'emplanture (ici en fibre de verre mais un contreplaqué de 1 mm suffit). Au niveau du bord de fuite, là ou la pièce devient large et peu épaisse, j'ai collé un contreplaqué qui donne la forme. Par dessus j'y ai collé des morceaux de Roofmat (polystyrène compact) et j'ai poncé le tout pour obtenir le design voulu.

Une couche de fibre de verre très fine (90 grs/m²), masticage, peinture et ponçage on permis d'obtenir une finition impeccable. Deux "cordes à piano" de diamètre 1,5 mm pour le centrage arrière et 2 vis à bois serré par l'intérieur du fuselage permettent de fixer le tout sur le fuselage.

10/ Les supports de cabines sont réalisés avec des baguettes de balsa de 10x15 mm que j'ai collées les une aux autres transversalement sur le fuselage dans les courbes. Cela permet de suivre les contours facilement. Pour les zones planes une baguette en long suffit. Pour rigidifier le tout j'ai collé au centre du support une baguette de 5x15 mm. Poncer le contour pour le rendre régulier et ajuster grossièrement la bulle de cabine (ici en Rhodoïd bleu acheté dans un magasin spécialisé en Allemagne). Traiter entièrement le support au "bouche-pore" pour le rendre hydrophobe (vernis spécial utilisé pour les maquettes de bateaux) et le peindre. La cabine sera collée avec une colle contact Néoprène puis seulement APRÈS découper ce qui dépasse. Éventuellement repeindre sur le contour de cabine pour cacher les traces de collage.
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11/ Peindre le fuselage en passant d'abord une ou plusieurs couches d'apprêt (pour voiture), mastiquer et poncer les défauts avec du papier de verre Waterproof très fin (< 400) et de l'eau. Finalement peindre le fuselage de préférence avec une bombe de peinture ou au pistolet.

Pour éviter les coulures, passer des couches fines croisées en tenant la bombe à environ 30 cm de distance. Il va sans dire qu'il vaut mieux faire cette opération dans un endroit bien aéré et un masque anti-poussière que l'on trouve dans n'importe quel magasin de bricolage.

Avant de mettre l'engin à l'eau sur l'étang, je l'ai quand même mis dans la baignoire pour contrôler son niveau de flottaison et j'ai fait tourner le moteur pour le régler.

12/ Le premier essai fut désastreux: a chaque fois que je mettais les gaz il plongeait pour faire le sous-marin. Après une courte réflexion la raison paraît évidente: le moteur est perché assez haut et l'avant de l'engin est étroit. En accélérant très doucement on arrive à lui faire prendre un peu de vitesse mais il plonge très/trop facilement.

L'idée est de lui adjoindre un aileron à l'avant qui devrait l'aider à se maintenir mieux. Pour pouvoir ajuster l'angle j'y ai mis une articulation. L'étanchéité a été faite par 2 blocs de mousse caoutchouc sur les côtés et de la graisse sur les flancs.

13/ L'efficacité du système, même avec un angle prononcé de 45°, n'apporta pas d'amélioration notable. J'ai donc adopté les gros moyens et réalisé des ailerons immenses pour voir si le principe fonctionne. Ces ailerons sont en contre-plaqué marin poncé pour le profiler. Résultat: cela évite qu'il plonge, mais moteur à fond il semble collé à l'eau et se traîne lamentablement.

Il est donc nécessaire de remettre le concept en question et je pars à la chasse aux informations (bouquins, salon du modélisme, clubs,...) pour en apprendre plus sur l'hydrodynamique et effectuer quelques modifications.

1999-2002 © Ralph CANDAU - Me contacter
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