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Récupération du planeur:

Pour ce planeur ce n'était pas difficile car il était à portée de main. Parfois il faut utiliser des accessoires comme une perche, une branche ou même un lasso improvisé pour le rapprocher. Si le diamètre de la branche le permet on peut avanceer latéralement, mais il faut impérativement garder une assurance soit avec la corde que l'on passe au dessus d'une branche plus élevée ou au minimum une sangle passée autour du tronc avec du jeu. mais en cas de casse de la branche, ou de glissade on est retenu.

Lorsque l'on récupère un petit planeur on peut le descendre en entier car il se faufilera assez facilement entre les branches, mais pour un 4 m il faut emmener la clé et le descendre démonté.

 

 

Redescendre :

Jusqu'à la corde le chemein est à refaire exactement en sens inverse de la montée, sans jamais oublier de s'assurer par une sangle. Il faut prendre son temps, bien réfléchir à chaque action sans précipitation. Arrivé à la corde, il faut se placer sur la branche du dessous pour avoir un accès facile à celle-ci et mettre en place le bloqueur et le 8 qui permet de ralentir la descente. L'utilisation du 8 est simple lorsqu'on a compris comment s'en servir: passer la corde doublée dans la petite boucle et par dessus la grande boucle... c'est simple, non ?

On accroche ensuite le baudrier au 8 par l'intermédiaire d'un mousqueton. Le bloqueur est également fixé à un mousqueton du baudrier. Bien contrôler le tout pour être sûr de n'avoir rien oublié.

L'idéal est d'avoir encore une branche un demi mètre plus bas pour bien tendre la corde et se rendre compte que le tout tient bien. A partir de là le rhytme cardiaque monte toujours un peu, parce-que c'est le moment de se lancer dans le vide. Petit à petit en serrant par petites touche le bloqueur on descend de quelques centimètres pour ce placer dans le vide (et oui, il se desserre lorsqu'on appui dessus, ce qui fait que si on ne le touche pas il reste bloqué, c'est plus sûr par exemple si la personne est inconsciente). Le but est de ne pas se prendre de branches dans la figure lors du démarrage de la descente car contrairement à une descente le long d'une paroi... il n'y a pas de paroi pour se maintenir dans l'axe ! Donc il faut bien repérer les branches alentour et le risque de foncer dedans. Si on s'y est bien pris on doit être les pieds dans le vide en se maintenant par la main à une branche au-dessus ou à côté de soi. Et là le grand moment d'adrénaline: on appui sur le bloqueur qui se desserre et ssswip, le 8 prend le relais, ralenti et régule la descente. Lorsque l'on a un peu l'habitude, on le fait d'un trait jusqu'en bas, mais quand on a pas l'habitude, surtout la première fois c'est une aventure ou il vaut mieux pas avoir le mal de mer, parce-qu'à peine serré le bloqueur, que l'instinct vous le fait relâcher, ce qui a pour effet de stopper la descente et avec l'élasticité de la corde vous faites le yoyo quelques instants.

On peut également utiliser les poignées qui ont servient pour monter au lieu d'un ralentisseur, mais c'est long, fastidieux et nettement moins amusant. Il faut à chaque action, soulager et légerement remonter la poignée ou le bloqueur avant de pouvoir les descendre car le mécanisme auto-bloquant fait que plus on exerce de poids sur le mécanisme et plus il se serre.

 

 

 

 

 

 

Photo grimpe 2
Voilà un planneur Pilatus B4 de 4 mètre d'envergure récupéré sans dommages à part le petit bobo qu'il s'est fait au bord d'attaque en attérissant dans l'arbre.

 

1999-2002 © Ralph CANDAU - Me contacter
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